La rédaction de ce texte a débuté au lendemain du 7 octobre. Il a d'abord semblé judicieux à son auteur de ne pas le publier tant que le carnage à Gaza était toujours en cours. Cependant, alors que chacun pressent que la guerre actuelle a valeur de bataille finale, il apparait désormais – à tous ceux pour qui la destruction d'un peuple n'est pas souhaitable – que seul un réglement proprement politique de la question palestinienne est à même de couper court à la tragédie qui se dévoile sous nos yeux. Ce texte, construit depuis une perspective arabe par nécessité, doit ainsi être lu comme une participation au débat qui déjà s'enclenche.